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Blog d'information générale sur l'actualité au Burkina Faso

jeudi 28 janvier 2010

Les EBURNADES: festival panafricain de film d'animation, de marionnettes et du jeu vidéo est né

Les EBURNADES, festival panafricain de film d'animation, de marionnettes et du jeu vidéo se tiendra du 3 au 6 mars à Abidjan. Premier du genre sur le continent, c'est le Palais de la Culture d'Abidjan qui l'abritera. ATTITUDE 9 ENTERTAINMENT, structure d’animation et de production audio-visuelle, spécialisée dans le dessin animé, la modélisation des objets et des personnages en 3D et dans l’évènementiel et Inter Consulting et Ouvrages, une Agence Conseil en Communication et Marketing respectivement dirigées par KOUAME N’DA N’GORAN BERNARD et François-Auguste ZACKO sont les organisatrices de cet événement. Elles entendent offrir, à travers ce festival, un cadre d’expression et de promotion aux artistes exerçant dans les domaines concernés. Les festivaliers pourront donc, durant 3 jours de convivialité et de partage, échanger sur les grandes questions portant sur l'essor des disciplines concernées sur notre continent.

lundi 25 janvier 2010

Interview de Mamadou Zongo dit Bebeto

Entretien réalisé au téléphone par Guy-Florentin Yaméogo
20 Août 2009

A 29 ans, Mamadou Zongo dit Bebeto est à une étape charnière de sa carrière. Victime de nombreuses blessures au genou depuis son départ de l'Asec fin 1997, l'attaquant international burkinabé cherche (désespérément) un club pour se relancer. Depuis la capitale française où il vit, «Bébéto» s'est confié à Nord-Sud Quotidien.

Que devenez-vous ?

(Rires) Je vais bien. Je suis à Paris à la recherche d'un club. Cela fait une année que je vis dans la capitale française. Ces dernières années, j'ai été malchanceux car je me blessais régulièrement dans les différents clubs où je signais. Mais il y a toujours de l'espoir dans la vie. Je m'entraîne avec des amis qui sont également à la recherche de clubs comme moi.

Douze ans après votre départ de l'Asec et de la Côte d'Ivoire, vous restez dans le coeur des sportifs ivoiriens. Que ressentez-vous?

C'est toujours un plaisir de savoir qu'il y a des gens qui pensent encore à moi. C'est touchant.

Reconnaissez-vous que votre passage à l'Asec en 1997 a lancé votre carrière professionnelle?

Oui. Mon passage à l'Asec m'a beaucoup aidé. Je dirai même que j'ai appris une partie du football là-bas.

Quels souvenirs gardez-vous de l'Asec mimosas?

J'ai passé une année 1997 très riche. C'était super! C'était chaque jour un grand plaisir de m'entraîner à Sol béni et de défendre les couleurs du club en Championnat ou en Coupe.

Avez-vous gardé un contact avec la génération 97?

Pas vraiment. De temps en temps, j'ai Bonaventure Kalou au téléphone. Il y a aussi Guel Tchiressoa et Kouassi Blaise.

D'où vient votre surnom Bébéto?

(Rires) Cela vient des supporters du Racing Club de Bobo-Dioulasso où j'ai démarré ma carrière de footballeur.

Visiblement les nombreuses blessures dont vous avez été victime sont en train de gâcher une belle carrière

Je suis d'accord avec vous. J'ai vu les ligaments de mon genou se croiser à trois reprises. C'est difficile!

Comment expliquez-vous tous ces malheurs qui vous sont arrivés? Pensez-vous au mysticisme?

C'est difficile à expliquer. La dernière fois, c'était lors de la dernière rencontre de championnat aux Pays-Bas en 2005. J'étais en fin de contrat et cela n'a pas arrangé mes affaires.

Comment vous sentez-vous aujourd'hui?

Dieu merci, je me sens bien. Après tant de blessures, c'est clair que certaines équipes ont peur de m'engager.

Espérez-vous encore retrouver votre meilleur niveau?

Pour l'instant, j'ai simplement envie de trouver un club et d'enchaîner des matches. De cette façon, je retrouverai le rythme. La confiance aussi et tout va s'enchaîner.

Pensez-vous pouvoir décrocher un contrat avant la fermeture du mercato le 31 août?

Etant donné que je suis un joueur libre, je peux signer à tout moment. Mais je ne vous cache pas que mon objectif est de rallier le Golfe.

Avez-vous des contacts là-bas?

Oui. J'ai quelques contacts mais nous sommes en football et tant que rien n'est signé, ça ne compte pas.

En votre absence, les Etalons du Burkina Faso ont quasiment arraché leur qualification pour la Can 2010 en Angola. Qu'est-ce que cela vous inspire?

Cela me fait plaisir. Mes coéquipiers ont bien travaillé et je suis content pour eux.

Etes-vous en contact avec la sélection du Burkina Faso?

Oui. Je connais bien le ministre des Sports et certains dirigeants.

Qu'en est-il du sélectionneur Paulo Duarte?

On a échangé quelques sms sans plus. Pour l'instant je suis sans club et je ne pense même pas aux Etalons.

Que ferez-vous au soir de votre carrière sportive?

J'aime m'occuper des jeunes. J'aime aussi le football et je ne m'imagine pas en dehors.

mercredi 6 janvier 2010

Interview avec Prosper K. DIOMA professeur de HATHA YOGA.

Le yoga, pratique multi sédulaire mais mal connue sous nos cieux suscite parfois des craintes ui donnent lieu à des préjugés. Pour en savoir plus sur ce sport car c'est comme-ça qu'il faut l'appeler, voici pour vous un entretien d'un maitre tiré du site monburkina.com.
Monburkina: Bonjour Mr. DIOMA et merci d’avoir accepté cette entrevue avec nous. Pouvez-vous vous présenter à nos visiteurs?

Maitre Dioma: Je m’appelle Prosper Kalfassoro DIOMA. Je suis né en 1962 à Tansilla dans la province des Banwa à l’Ouest du BURKINA FASO. J’ai fait mes études primaires à l’école Est-garçons de KOUDOUGOU, secondaire à DEDOUGOU. Je suis instituteur de formation. Mais depuis 1996, Je suis surveillant au lycée Ouezzin Coulibaly de BOBO Dioulasso. J’enseigne le Taekwon do un art martial sud coréen, le HATHA YOGA et la gymnastique acrobatique.

Monburkina: Vous êtes un Maître de Yoga. Comment avez choisi un tel sport très peu pratiqué au Burkina?

Maitre Dioma: Je vous rappelle que j’ai pratiqué au moins pendant 12 ans le Taekwon do et la gymnastique acrobatique avant de pratiquer intensivement cette discipline le YOGA art aux mille et une vertus. Le YOGA n’est pas pour nous un sport mais plutôt une philosophie car il regroupe plusieurs branches dont le premier est le HATHA YOGA plus connu en Occident et en AFRIQUE et particulièrement au BURKINA FASO ou il est très mal connu surtout à causes des préjugés. On l’associe même à une secte. Le sport fait appel surtout aux muscles. Mais le HATHA YOGA développe le mental, raffine la personnalité, permet d’être maître de ses émotions : peur, colère, jalousie, manque de confiance en soi-même. Le YOGA peut aider dans la guérison de maux : insomnie, sinusite, hémorroïdes etc…. En faite c’est un Art de vivre HEUREUX . C’est en aux vue de tous ces bienfaits que j’ai décider de pratiquer le YOGA et de l’enseigner au BURKINA FASO.

Monburkina: Pourquoi le YOGA? Est-ce que les gens comprennent ce sport au Burkina?

Maitre Dioma: J’ai dit ci-dessus que ces à causes des multiples bienfaits du YOGA que j’ai décidé de pratiquer le YOGA et de l’enseigner voilà maintenant plus de 13 ans. Au BURKINA FASO les populations associent le YOGA à des sectes. Ils ont raisons car certains dirigeants mal intentionnés ont utiliser certains pouvoirs dans ces pratiques et on nui à l’HUMANITE. Donc il y a une très grande méfiance. Certains le compare à une réligion. Je dirai que le YOGA n’est pas une réligion car il n’enseigne pas de dogmes. Toutes les réligions se retrouvent au YOGA.

Monburkina: La méditation fait partie de ce sport, pourquoi est elle essentielle au YOGISTE et à quoi pensez vous dans vos meditations?

Maitre Dioma: La Méditation appelée la Sadhana est très importante aux yogis. Durant la méditation le yogi se répète mentalement un vœux . Quelque chose qui lui tien vraiment à cœur . Exemple : le yogi durant sa méditation peut se répéter intérieurement : Tout est AMOUR.

Monburkina: Quelles sont vos ambitions dans la pratique du YOGA?

Maitre Dioma:Je souhaite de tout mon coeur construire un Centre de YOGA dans ma ville, avoir régulièrement des formations auprès de grands maîtres, des personnes qui ont plus d’expériences que moi. Des livres pour ouvrir une bibliothèque pour faire connaître le YOGA.

Monburkina: Y’a t’il un parallel entre religion ou philosophies et YOGA?


Maitre Dioma: La réligion enseigne des dogmes: Quant au YOGA c’est une voie que l’HOMME se trace

Monburkina: Est-ce que le YOGA enseigne la sagesse?

Maitre Dioma: Le YOGA par certaines de ces règles de vie, d’hygiène,de régime alimentaire enseigne la sagesse. Nous connaissons de grands maîtres yogis qui avaient de grandes sagesses.

Monburkina:Avec la toile il est possible de rencontrer des YOGISTES de differents horizons- Est-ce quelque chose qui vous interesse?

Maitre Dioma:Je l’ai souligné ci-dessus si je rencontre des yogis ou de simples sympathisants(es) du YOGA. J’ai rencontré depuis le début de ma pratique du YOGA des yogis qui se mettent au service des population. Mon devoir est aussi de me mettre au service de mes frères.
Merci

Monburkina:Merci bien pour cet entretien

mardi 5 janvier 2010

Grands spectacles de danses au CITO les 7, 8 et 9 janvier 2010


L'année culturelle commence exceptionnellement bien. On parle encore de rencontre? de diversité et d'échange. Ces échanges qui permettent de mettre en confrontation nos vécus et donne du mordant à notre existance parfois si terne dans la solitude. Vous avez l'occasion de voir ce spectacle de Danse Contemporaine Métissée, mêlant à la danse contemporaine les danses traditionnelles d'Afrique et d'Europe de l'est (tziganes), avec projections vidéos et ombres chinoises, interrogeant la notion d'identité en lien avec la problématique des migrations.

"Elle est belge, d'origine Slave. Elle a grandi entre l''Europe et les Etats-Unis. Lui est Congolais. Il a quitté son pays après la guerre pour le Sénégal, puis le Burkina Faso. Leurs parcours très différents les séparent, mais les relient aussi d'une certaine façon : Deux enfants portant dans leurs migrations, l'histoire de peuples déracinés, deux enfants face à la guerre, avec leurs rêves et leurs espoirs. Deux adultes aujourd'hui, interrogeant avec leur danse la folie du monde qui les entoure."

Sya ben reveille Bobo

Du 26 au 28 décembre 2009, la ville de Bobo à abrité ses premières rencontres artistiques et culturelles. Initié par des artistes tels Moussa Sanou, Adama Dramé et Salia Sanou, tous ressortissants de la ville de Sya, le festival Sya ben à tenue toutes ses promesses. Trois jours durant, festivaliers artistes et public ont communié dans la convivialité.


Ils sont venus de partout pour participer à cette première édition de Sya ben, littéralement entente de Sya en Bobo et en Dioula. Le CCF Henri Matisse, le plateau de la SNC, le Théâtre de l'Amitié, l'esplanade de la Mairie de Bobo, le centre Siraba, la salle de ciné de Orodara et l'Espace rencontre jeunesse de Dafra, voilà un aperçu des scènes qui ont vu défiler les nombreux artistes qui ont bien voulu honorer de leur présence cette fête qui marque un tournant dans la vie culturelle de Sya. Adhérant entièrement à cette initiative, le parrain de cette première édition, Monsieur Soungalo Apollinaire Ouattara, ministre de la Fonction publique et de la Réforme de l'Etat a suivi avec beaucoup d'attention l'essentiel des prestations artistiques. " Vous rendez ainsi un grand hommage à vos devanciers comme Tidiane Coulibaly, Adjara Cissé, en organisant une telle manifestation ", a dit le parrain à ses filleuls.

Dans l'après du samedi 26 décembre, l'esplanade de la mairie à été le théâtre d'un spectacle haut en couleur. Les échassiers géants de Boromo, la troupe Ganta de la Gnangnan, Djiguiya du Houet, Todin de Toma dans la Nayala, sont entre autres ceux qui ont marqué de leurs empreintes la cérémonie d'ouverture de Sya ben. La fête s'est poursuivie la nuit et les deux jours suivants sur les autres scènes prévues pour accueillir les spectacles.

"Le développement culturel local, quels enjeux ", c'est autour de ce thème que s'est déroulée la rencontre professionnelle, dans la salle de conférence la Chambre de commerce le lundi 28 décembre 2009. Ce fut un autre moment fort. Il a regroupé, artistes, organisateurs de festival ainsi que l'administration culturelle locale. Sya ben n'est pas qu'une succession de concerts, de pièces de théâtre et des spectacles de danse. Les organisateurs ont pensé à un cadre de réflexion et de débat afin de créer une synergie d'idées et de visions pour un suivi efficient des actions menées dans le secteur culturel à Bobo-Dioulasso. Le modérateur du jour, monsieur Alain Sanou, enseignant à l'Université de Ouagadougou a fait une brève mais riche présentation de la ville avant de passer la parole aux panélistes Dansa Bitchibaly, Hassan Kassy Kouyaté et monsieur Marguerin de Châlons-en-Champagne. Monsieur Bitchibaly, connu pour son engagement aux cotés des artistes a permis dans son intervention de faire comprendre aux uns et aux autres combien notre pays se fait valoir à l'extérieur à travers ses artistes. Il est ressorti des débats que le festival Sya ben répond à un besoin réel d'activités qui contribuent à diversifier l'offre culturelle de la ville de Sya. Aussi le volet formation des acteurs, artistes, administrateurs, techniciens de son et lumière etc. à Bobo-Dioulasso est une préoccupation très partagée. La structuration de l'activité culturelle à Bobo, bien qu'embryonnaire, permet de créer des emplois et de générer des revenus. Hassan Kouyaté l'a démontré en partageant son riche parcours avec le public. Tout le monde reconnaît la nécessité de travailler ensemble pour le rayonnement de la ville de Bobo dont sont issus de nombreux artistes qui écument les scènes du monde, valorisant du même coup notre patrimoine culturel.

Sya ben 2009 ferme ses portes et déjà l'édition de 2010 trottine dans les têtes. Si les promesses sont tenues, ce rendez-vous s'inscrira très vite parmi les manifestations majeures dans l'agenda culturel du Burkina Faso.

Landa Siko : Le premier fruit de l'EDIT est succulent

Les vendredi 18 et samedi 19 décembre au Centre culturel français Georges Méliès, le public a découvert " Landa Siko " la première création chorégraphique de l'Ecole de Danse Irène Tassembédo (EDIT). La création débutée le 10 octobre 2009 est un spectacle qui allie tradition et modernité dans une parfaite symbiose.

Après l'intervention du présentateur de la soirée, un air de salsa emplit la salle. Un danseur traverse la scène en diagonal et s'installe sur une chaise placée coté cour à l'avant scène. Six musiciens envahissent la scène, exécutent quelques pas de salsa et s'installent sur leurs instruments. C'est parti pour une heure et plus de découverte.

Les danseurs afrocolombiens de la compagnie SANKOFA et leurs confrères burkinabés font voyager tout le monde, du sud ouest du Burkina à l'est. Tous les pas sont exécutés. Il y a, en plus des pas de salsa, de hip hop, de dance contemporaine et même de dance classique. Ils se rencontrent, vont à la recherche de l'information, se déchirent mais reviennent toujours. On n'a l'impression que le cordon ombilical en réalité n'est jamais totalement rompu. La justesse et l'harmonie des gestes dans les duos, les soli menés avec maestria témoignent de l'ampleur du travail abattu et du sérieux des danseurs restés concentrés le long de la représentation. Entre tradition et modernité, il n'y a pas forcément que des clashs et la porte reste toujours ouverte au rattrapage. C'est cela aussi " Landa Siko ".

Débout ou dans les mouvements au sol, les danseurs ont séduit le nombreux public qui le leur ont assez bien rendu par des applaudissements bien nourris. Surtout quand
David Sanon musiciens et danseurs se retrouvent sur le morceau salsa introductif pour conclure, c'est l'apothéose. Chacun s'est reconnu dans cette chorégraphie. " Landa Sikoa " littéralement rêve de tradition en dioula, est le couronnement du rêve de Rafel Palacio danseur afro colombien, de fouler le sol de ses ancêtres. Ce retour aux sources est très enrichissant parce qu'en réalité la fusion créée va au-delà de la scène pour transmettre des valeurs humaines qu'occasionnent les rencontres.

De transmission, il faut parler car Irène elle-même revenue au pays depuis bientôt deux ans, là fait pour transmettre aux siens, ce qui lui a permis de faire rêver des spectateurs sous d'autres cieux. Son école officiellement ouverte depuis le 14 décembre dernier, est le premier de ce standing en Afrique francophone. Elle offre des formations en stretching, danses traditionnelle et afrocontemporaine aussi bien aux professionnels au’aux amateurs de la dansse.

La lecture publique se noie au CENALAC !

Le Centre national de lecture et d'animation culturelle (CENALAC) traverse depuis quelques temps une crise majeure qui pourrait lui être fatale si d'ici là des solutions idoines ne sont pas trouvées au haut niveau pour la juguler. En rappel, il a été crée en juin 2005 par le décret N°2005-608 du 08 décembre 2005 et placé sous la gestion technique du MCTC. Etablissement public de l'Etat ayant en charge la gestion de la politique documentaire en matière de lecture publique, il est le garant de l'harmonisation des pratiques de la lecture publique. Pour cela, des coordonnateurs ont été recrutés pour s'occuper chacun d'un des quatre réseaux qui couvrent le pays.
Seulement depuis l'arrivée de la nouvelle DG, plus rien ne va dans cette structure qui pourtant avec l'appui important des partenaires, arrive à fournir des documents de qualité et autres jeux de société aux populations de l'intérieur. La DG a développé une animosité inexplicable contre les coordonnateurs en se trouvant des agents qui lui sont dévoués, elle pratique à fond la délation. Des coordonnateurs qui ont droit à du carburant pour leur sortie de terrain, l'ont fait à plusieurs reprises à leurs frais et depuis les reconnaissances de dettes pourtant signées de DG ne sont pas honorées.
Il y a de la gabegie à travers des commandes non conformes, des réfections approximatives des bibliothèques dans certaines communes, l'irrégularité des salaires du personnel. Il y a du népotisme avec l'affectation récente au CENALAC de deux parents de DG alors qu'il y a déjà pléthore de personnel. Egalement cette propension à vouloir réaffecter les coordonnateurs dans leur ministère d'origine (MESSSRS) sans l'avis du MCTC. Elle semble s'être définitivement installée dans une logique d'enrichissement à tout prix. En moins d'un an de service, elle est à son troisième DAF (Directeur de l'administration des finances).
A l'occasion de la dernière Foire Internationale du livre de Ouagadougou (FILO), on a vu la DAF et la CSAF (chef du service administratif et financier) en venir aux mains. Les prix des stands de 30000 FCFA et 40000 FCFA ont été majorés de 5000 et 10000 FCFA ou tout simplement quadruplés. De telle comportements contribue non seulement à décrédibiliser l'administration publique, mais aussi à faire perdre de nombreux partenaires financiers au pays. L'Etat Burkinabé à lui tout seul ne pourrait pas assurer le bon fonctionnement de la lecture publique. Il faut donc que ceux qui peuvent changer les choses au CENALAC mettent la main à la pâte. Sinon ce sont de nombreux burkinabé de l'intérieur qui pourraient perdre les nouvelles bonnes habitudes qui commençaient à être les leurs