Le Centre national de lecture et d'animation culturelle (CENALAC) traverse depuis quelques temps une crise majeure qui pourrait lui être fatale si d'ici là des solutions idoines ne sont pas trouvées au haut niveau pour la juguler. En rappel, il a été crée en juin 2005 par le décret N°2005-608 du 08 décembre 2005 et placé sous la gestion technique du MCTC. Etablissement public de l'Etat ayant en charge la gestion de la politique documentaire en matière de lecture publique, il est le garant de l'harmonisation des pratiques de la lecture publique. Pour cela, des coordonnateurs ont été recrutés pour s'occuper chacun d'un des quatre réseaux qui couvrent le pays.
Seulement depuis l'arrivée de la nouvelle DG, plus rien ne va dans cette structure qui pourtant avec l'appui important des partenaires, arrive à fournir des documents de qualité et autres jeux de société aux populations de l'intérieur. La DG a développé une animosité inexplicable contre les coordonnateurs en se trouvant des agents qui lui sont dévoués, elle pratique à fond la délation. Des coordonnateurs qui ont droit à du carburant pour leur sortie de terrain, l'ont fait à plusieurs reprises à leurs frais et depuis les reconnaissances de dettes pourtant signées de DG ne sont pas honorées.
Il y a de la gabegie à travers des commandes non conformes, des réfections approximatives des bibliothèques dans certaines communes, l'irrégularité des salaires du personnel. Il y a du népotisme avec l'affectation récente au CENALAC de deux parents de DG alors qu'il y a déjà pléthore de personnel. Egalement cette propension à vouloir réaffecter les coordonnateurs dans leur ministère d'origine (MESSSRS) sans l'avis du MCTC. Elle semble s'être définitivement installée dans une logique d'enrichissement à tout prix. En moins d'un an de service, elle est à son troisième DAF (Directeur de l'administration des finances).
A l'occasion de la dernière Foire Internationale du livre de Ouagadougou (FILO), on a vu la DAF et la CSAF (chef du service administratif et financier) en venir aux mains. Les prix des stands de 30000 FCFA et 40000 FCFA ont été majorés de 5000 et 10000 FCFA ou tout simplement quadruplés. De telle comportements contribue non seulement à décrédibiliser l'administration publique, mais aussi à faire perdre de nombreux partenaires financiers au pays. L'Etat Burkinabé à lui tout seul ne pourrait pas assurer le bon fonctionnement de la lecture publique. Il faut donc que ceux qui peuvent changer les choses au CENALAC mettent la main à la pâte. Sinon ce sont de nombreux burkinabé de l'intérieur qui pourraient perdre les nouvelles bonnes habitudes qui commençaient à être les leurs
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mardi 5 janvier 2010
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