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mercredi 24 décembre 2008

Blaise Compaoré : Conté a dirigé « avec des limites très marquées »

mercredi 24 décembre 2008.

Trois juges constitutionnels ; en l’occurrence Maria Goretti Sawadogo/Korgho ; Gnissinoaga Jean-Baptiste Ouédraogo et Salif Nébié, ont prêté serment au cours d’une audience solennelle présidée par le Président du Faso, Blaise Compaoré. C’était le 23 décembre à Ouaga 2000.
« Je jure de bien et fidèlement remplir mes fonctions, de les exercer en toute impartialité dans le respect de la Constitution, de garder le secret des délibérations et des votes, de ne prendre aucune position publique et de ne donner aucune consultation sur les questions relevant de la compétence du Conseil ».

La main droite nue levée vers le Président du Faso, Blaise Compaoré, les trois hauts magistrats ont prononcé chacun cette formule du serment. Ce sont Salifou Nébié, Gnissinoaga Jean-Baptiste Ouédraogo, tous deux nommés par le Président du Faso, et Maria Goretti Sawadogo/Korgho nommée par le président de l’Assemblée nationale, Roch Marc Christian Kaboré.

Ils remplacent Jeanne Somé, autorisée à faire valoir ses droits à la retraite, Filiga Michel Sawadogo et Abdouramane Boly, pour un mandat unique de neuf ans. Ce renouvellement est conforme à la Constitution qui impose un renouvellement partiel des membres du Conseil constitutionnel tous les trois ans.

Ainsi, l’article 153, alinéa 2, de la loi fondamentale dispose que : « Les membres du Conseil constitutionnel sont nommés pour un mandat unique de neuf ans. Toutefois, ils sont renouvelables par tiers (1/3) tous les trois ans dans les conditions fixées par la loi ».

Dans son allocution, le président du Conseil constitutionnel, Dé Albert Millogo, a salué d’emblée la présence du chef de l’Etat qui, selon lui, est le reflet de sa foi en la suprématie de l’Etat de droit dont le Conseil constitutionnel demeure, non seulement le garant, mais aussi l’organe de défense de la Constitution, de protection des libertés fondamentales et le régulateur de l’équilibre des pouvoirs publics.

A l’attention des trois hauts magistrats qui viennent de prêter serment, il a relevé que l’activité du juge constitutionnel exige une probité morale et intellectuelle nécessaire pour une activité juridictionnelle sereine et probante. Le chef de l’Etat a rendu hommage aux sortants et félicité les entrants.

S’exprimant sur la situation en Guinée Conakry, qui vient de perdre son président Lassana Conté, Blaise Compaoré a dit que c’est avec tristesse qu’il voit partir cet homme qui s’est « investi pour son pays avec des limites très marquées ; espérons que l’évolution actuelle de la situation va permettre très rapidement le rétablissement de la démocratie et de l’Etat de droit et surtout de permettre aux Guinéens, qui attendaient longtemps de participer aux élections crédibles, de le faire ».

Abdou Karim Sawadogo

L’Observateur Paalga

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